L’école des virtuoses au théâtre Luc DONAT
Vendredi 31 mars avait lieu au Théâtre Luc Donat du Tampon, « l’Ecole des Virtuoses« . Cette année les 6D et 6G ont pu participer à cette nouvelle édition.
Deux musiciens de renommée internationale avaient rendez-vous avec les élèves. Il s’agissait de Loup Barrow et de Katica Illényi.
Loup Barrow est un compositeur français, célèbre pour son jeu exceptionnel au Cristal Baschet.
Le Cristal Baschet est un instrument créé par les frères Bernard et François Baschet en 1952. Le verre, le métal et l’eau se mélangent pour donner un son « cristallin ». Cet instrument est composé d’un « clavier » c’est à dire de baguettes de verre sur lesquelles on joue. En face de chaque baguette il y a une tige métallique qui définit la note de musique. Les grands cônes diffusent le son du Cristal Baschet. Pour obtenir un son, il faut humidifiées des mains puis frotter les baguettes de verre avec ses mains.
Katica Illényi, musicienne hongroise, joue du violon et du thérémine. Elle excelle dans ces deux instruments. Mais qu’est-ce qu’un thérémine?
Inventé en 1920 par le Russe Lev Sergueïevitch Termen, c’est l’un des instruments les plus anciens de musique électronique.
Il est formé d’un boîtier électronique et de 2 antennes. Entre il y a un champ magnétique. Il n’y a pas besoin de le toucher pour en jouer. La musicienne contrôle la hauteur de la note en faisant varier la distance entre sa main droite et l’antenne verticale. Avec la main gauche, elle gère le volume grâce à l’antenne horizontale. Le son de cet instrument, entre la voix humaine et la sonorité électro, est magique.
C’est ainsi que ces élèves chanceux ont pu découvrir deux musiciens d’exception et deux instruments très originaux.


DEVOIR DE MÉMOIRE ACCOMPLI POUR LE COLLÈGE DU QUATORZIEME

Passage de la flamme du soldat inconnu au Tampon
Matthieu en 4ièmeD, Kendra et Lanna en 6B, Guillaume en 5C, accompagnés de leur professeur Mme Combes et de l’aesh Mme Sarah Turpin, ont tenu à représenter le collège du 14ième ce vendredi 4 Novembre 2022. Nous étions présents sur le parvis de la mairie du Tampon en mémoire du soldat inconnu qui s’est engagé dans la Grande Guerre . Cette flamme venue de Paris et plus précisément de l’Arc de Triomphe a voyagé. En effet, elle a traversé toute la France avant de venir pour la première fois à La Réunion.

Matthieu vêtu de noir sur la photo a porté cette Flamme au pied du monument aux morts du Tampon. Après avoir étudié au sein du dispositif ULIS, la 1ere Guerre Mondiale 14-18, pour comprendre et commémorer le 11 novembre, nous ne pouvions rater cet évènement historique d’exception.
Ces élèves nous livrent leurs impressions :
Matthieu : « J’ai porté la flamme aux côtés d’anciens combattants pour la déposer au pied du monument aux morts pour tous les soldats tamponnais morts aux combats. Ce fut un moment très intense. J’ai eu une forte pensée pour tous ces hommes qui ont donné leur vie pour la liberté de la France, pour tous ceux qui s’engagent pour des valeurs de fraternité, de liberté. Je n’oublierai jamais ce moment. Et j’en suis fier. »
Lanna, Kendra ont tenu à rendre hommage : « aux 14 355 Réunionnais partis au front en 14-18. Parmi eux, 1693 ne sont jamais revenus ; 55 sont tombés à la bataille de Verdun. »
Guillaume : « j’ai réalisé mon devoir de mémoire pour tous les soldats de La Réunion et d’ailleurs. »

Sur le parvis de la mairie du Tampon aux côtés du soldat en uniforme de la 1ere GM.
Ainsi nos élèves ont donné du sens à ce qu’ils ont appris et créé des repères chronologiques en lien avec un évènement historique.
Clin d’œil à l’Histoire « depuis le 11 novembre 1923, la Flamme du Soldat inconnu est ravivée chaque soir pour rendre hommage aux Poilus et à tous ceux qui sont morts pour la France. »
Nous remercions Monsieur Le Maire André Thien Ah Koon, Mme Lebon des services de La mairie pour nous avoir conviés à cette cérémonie.
Lire la suiteRécits de voyages imaginaires
Dans le cadre d’une séquence en français sur la découverte de l’Amérique, les élèves de 5H et 5I se sont glissés dans la peau d’un explorateur. Ils ont eu à imaginer qu’au cours d’un voyage en bateau, ils découvraient une île encore jamais explorée. Ainsi, ils devaient raconter, dans un journal de bord, les découvertes et les rencontres faites sur cette île. Le résultat est très réussi.



Enzo : J’ai aimé faire ce journal de bord car c’était inventif et inspirant.
Maëlys : Faire ce carnet de bord m’a permis de travailler mon imagination.
Manolo : J’ai adoré faire le journal de bord car ça a fait travailler mon imagination. Je pourrai le refaire.
Mathis : En créant mon journal de bord, je me suis plongé dans l’aventure de mon journal. Cela m’a fait passer pour un explorateur connu.
Lire la suiteElise : Ce journal de bord m’a permis de retrouver l’inspiration. C’était passionnant !
Sortie cinéma – films chinois
A l’occasion de la semaine du film chinois qui s’est déroulé en avril, les élèves ont pu découvrir deux films d’animation autour du thème des marionnettes d’ombres chinoises 皮影 píyǐng.
- Le fruit du ginseng (Rénshēnguǒ 人参果) de YAN Dingxian (1983)
- Le Sieur Nanguo (Nánguō xiānshēng 南郭先生)De QIAN Jiaxing, WANG Borong (1981)
Cette découverte a été suivi d’un échange précieux avec Madame Luisa Prudentino, experte du cinéma chinois, spécialement venue à La Réunion.



Terres imaginaires et utopies
Dans notre dernier chapitre du cours de français, nous avons découvert ce qu’est une « utopie », à travers des extraits de textes de Thomas More, François Rabelais et Voltaire : organisation de l’effort de travail pour le bien collectif ; loisirs absolus sur fond d’instruction humaniste et polyglotte ; éloge de « l’Eldorado » destiné en réalité à critiquer la société contemporaine réelle – chaque texte offre une vision différente de la société « idéale ».

Notre travail oral en français a consisté à mémoriser et conter un conte à la classe tout au long du mois de juin, tandis qu’une partie de la classe rédigeait en cours d’espagnol un conte à l’écrit.

Nos professeures, Mmes ARZAC (Espagnol) et ILLIAQUER (Français), ont alors eu l’idée de concentrer nos textes dans un livret, et M. HOAREAU (Technologie) a créé le document. Puis on a été encouragés à l’illustrer nous-mêmes.

On a pu constater que nos imaginations respectives nous menaient dans diverses directions : rêves d’un monde hyper connecté et dominé par la technologie – ou au contraire, terres rendues à la nature et comportements raisonnés et raisonnables des êtres humains.

Mondes sombres ou lumineux. Très peuplés ou déserts.

Régis par des règles et des lois, ou au contraire, sous l’égide d’une liberté sans entrave …

Voici le résultat fini, dans le PDF ci-dessous.
Bonne lecture et bonnes vacances à tous !

La classe de 5eG.
Lire la suiteSoirée de gala au théâtre Luc Donat
» Le soir du 8 juin, avant mon entrée sur scène, je suis passée par toutes les émotions. Mais une fois sur la scène, c’était magique. J’ai commencé à parler et tout est parti tout seul. Je me suis sentie fière de moi car ça a toujours été un rêve de monter sur une scène. Je l’ai réalisé « . Marie-Laure
Les deux finalistes du concours d’éloquence ont participé à la soirée de gala «Les mots en l’air» le mercredi 8 juin 2022. Chronique d’une journée qui restera dans les esprits.

Aussitôt l’oral du brevet terminé, Amélie et Marie-Laure s’empressent de rentrer. Elles sont attendues au théâtre à 14h30 pour la répétition générale. Ce soir sera un grand moment. Un moment qu’elles attendent mais qu’elles redoutent également : parler sur la scène d’un théâtre, devant un public, nombreux, pour dire ce texte qu’elles ont écrit avec toute leur âme, pour dire ce texte qui leur tient à coeur.
A 19H30, la pression est à son comble, la salle est bondée. Il y’a du beau monde venu les entendre : quelques élèves du collège, des professeurs, les amis et puis la famille. Il faudra assurer.
C’est Marie-Laure qui ouvre les hostilités pour réclamer davantage d’égalité entre les hommes et les femmes. Elle termine fort et emporte l’adhésion du public en demandant aux femmes de la salle de se mettre debout, poing levé en scandant « égalité ».

Amélie prend son mal en patience. Elle fait partie des dernières à venir s’exprimer. Mais elle trouve sa voix en témoignant sur l’autisme qu’elle côtoie au quotidien et en demandant davantage de tolérance.
Les félicitations sont de rigueur face à de si belles prestations. Nul doute, qu’Amélie et Marie-Laure se souviendront longtemps de cette belle expérience.