Deuxième phase de l’expérience “Comme une éponge” menée par les élèves de CAP coiffure du lycée Isnelle-Amelin. Ils ont réalisé des prélèvements sur les “boudins de cheveux” plongés en mai dernier dans le port de Sainte-Marie pour absorber les hydrocarbures. Place désormais aux analyses.
Le 27 mai dernier, des apprentis coiffeurs du lycée Isnelle-Amelin de Sainte-Marie plongeaient 50 mètres de boudin de cheveux dans les eaux du port de plaisance, dans le cadre d’une expérience visant à évaluer l’efficacité de ce dispositif qui a notamment été utilisé à Maurice après le naufrage du Wakashio, en juillet 2020.
Ces “boudins flotteurs” bourrés chacun de 1,5 kilos de cheveux ont été fabriqués par les élèves eux-mêmes afin d’absorber les hydrocarbures émanant des bateaux ancrés dans le port. Et l’heure était aux prélèvements d’échantillons, ce vendredi 1er octobre.
Mesures et analyses
Une nouvelle phase de ce projet baptisé “Comme une éponge” et réalisé en collaboration avec les élèves en bac-pro “Procédé de la chimie, eau et papier carton” du lycée Saint-Paul 4. Ces jeunes sont ainsi allés “à la pêche aux cheveux gras” ce vendredi matin. Des mesures vont ensuite être prises à partir des échantillons prélevés.
“Une fois qu’on aura des valeurs, on pourra dire si le pH correspond à un pH d’eau de mer tropical, s’il y a beaucoup de germes ou pas, et surtout si les cheveux ont fait leur travail d’absorption d’hydrocarbures“, explique Didier Apaya, professeur de Biotechnologies sur la partie santé-environnement.
Un dispositif à généraliser à terme ?
Il faudra encore quelques semaines pour connaître les résultats de ces analyses. A terme, les élèves espèrent confirmer l’intérêt de ce genre de dispositif dans la lutte contre la pollution marine, dans l’espoir à terme que son utilisation soit généralisée et facilitée.
D’autant que l’utilisation de cheveux s’inscrit dans une démarche de développement durable puisque ces derniers sont jusqu’à présent inexploités à la sortie des salons du coiffure…
Les élèves de seconde années CAP Métiers de la coiffure ont rendez-vous avec la mer. Ils ont participé à une découverte de la pratique de la voile sur goélette à la base nautique des Mascareignes dans la ville du Port. Mme Marcellin et M.Petiaud toujours présents les accompagnaient dans leur périple.
Les élèves de la section coiffure se glissent sous la terre dans un tunnel de lave.
Accompagnés de leurs enseignants Mme Marcellin et M.Petiaud, les élèves ont vaincu leurs craintes, et ils ont pu découvrir les beautés spectaculaires du parcours des coulées de lave souterraines de1977.
Après le passage de la lave, des spéléothèmes (stalactites basaltiques)
Sensibilisés par la pollution marine, les seconde du CAP Métiers de la coiffure se jettent à l’eau! Ils veulent découvrir la biodiversité marine dans le port de plaisance de Sainte Rose qui se déroulera à la rentrée prochaine. Accompagner par les enseignants Mme Marcellin et M.Petiaud, ils se forment à une initiation en piscine à la plongée sous-marine.
Cette activité nautique a permis de valider plusieurs compétences en EPS comme “se déplacer en s’adaptant à un environnement varié et incertain”
Des élèves en Coiffure (2COIF) mettent en œuvre leur chef d’œuvre « Comme une éponge… » dans le port de plaisance de Ste Marie. Sensibilisés par la biodiversité marine, ils veulent protéger les poissons & leur environnement proche, l’océan. Le cheveu est le plus important déchet dans les salons de coiffure mais il peut aussi être un excellent composant pour absorber les hydrocarbures émanant des bateaux ancrés dans le port de plaisance…
Après plus de 10 jours dans l’eau, le résultat est surprenant. Les élèves analyseront leur expérimentation en septembre. Ils valideront ou invalideront leur expérience.