Histoire de Bras-Panon

Compris entre les rivières des Roches et du Mât, au pied des remparts de Salazie, le territoire de Bras-Panon est occupé dès la fin du XVII siècle par la famille Panon à Libéria, leur propriété.

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A la suite d’une requête en bornage adressée en 1736 au Conseil Supérieur de l’Ile Bourbon par François Garnier et consorts, Joseph Panon, fils d’Augustin Panon est chargé par le gouverneur de mesurer et borner le terrain se trouvant à l’intersection de deux ravines par ailleurs affluents de la Rivière des Roches. Joseph Panon y fit une chute et se cassa un bras au bord d’une de Ces ravines. Cette dernière fût alors dénommée le Bras à Panon. Bras-Panon, fût le nom qu’hérita la nouvelle commune créée le 24 février 1882, par un décret signé du président de la République, Jules GREVY. A cette époque, la ville comptait alors 2 587 habitants.

Au XVIII siècle, avec la culture du café, les premières concessions sont accordées et le territoire fait partie de la paroisse de Sainte-Suzanne. Il dépend ensuite de Saint-André jusqu’en 1791, date à laquelle cette commune est partagée entre Saint-Benoît et Sainte-Suzanne en raison de son comportement contre-révolutionnaire. Une première chapelle fut construite en 1840, remplacée par une église en bois en 1853.

Bras-Panon qui est érigé en paroisse en 1853, dépend alors administrativement de Saint-Benoît mais judiciairement de Saint-André à partir de 1798. Le 27 septembre 1880, les habitants réclament par l’intermédiaire de Charles Dureau de Vaulcomte leur séparation de la commune de Saint-Benoît trop éloignée.

Par décret du président de la République Bras-Panon est érigé en commune le 24 février 1882, avec pour premier maire Antoine Rivière de Chazalon. A cette époque la population compte 2 587 habitants. L’économie de la commune est déjà bien développée car, depuis le début du XIX siècle, la culture de la canne à sucre supplante celle du café. A cela s’ajoute la culture de la vanille en plein essor dans les années 1850.

La vie de la commune étant essentiellement rurale, les pôles de développement humain se situent dans les écarts autour des grandes propriétés. Quatre possèdent une usine : Adam de Villiers,à la rivière du Mât, Verrières au lieu-dit, Millemogom, Libéria et surtout l’Union, la plus importante fondée par Adrien Bellier. Les camps Cerveau et jacquot, servant à l’hébergement des anciens esclaves après 1848 et des engagés venus d’Inde, essentiellement Tamouls, sont créés en raison du besoin de main-d’œuvre.

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