Une journée pour promouvoir la consommation de la patate douce : c’était lundi 17 mars au lycée Evariste De Parny.
L’objectif était d’amener les lycéens à apprécier ce légume « lontan » dont les qualités nutritionnelles restent souvent ignorées : plus riche en vitamines et plus riche en fibres que la pomme de terre, indice glycémique plus faible…
De plus, la production 100% locale de ce tubercule tropical et nécessitant peu d’intrants, lui permet d’avoir un impact environnemental bien moindre que celui de la pomme de terre dont la culture est plus adaptée aux milieux tempérés.
Tel était le message que devaient communiquer les éco-délégués dans leurs classes le jour de l’événement. Les éco-délégués de seconde avaient pu travailler en amont sur la communication de cette opération lors d’une séance de formation avec le référent EDD, Romain Doyard. Des affiches ont aussi été réalisées par des éco-délégués de première.
Cette opération a été permise par l’association « Des abeilles dans un lycée »,qui, non seulement a offert les barquettes en carton, les frites fraiches (issues de l’association Biotope Grand Anse) mais elle nous a aussi prêté la friteuse ainsi que la banderole « Journée frites de patates douces ».
Au total, 15 kg de frites de patates douces ont régalé élèves et personnels de l’établissement. Vendues à 1€ la barquette à la cafétaria, le succès a été assuré.
Merci à Sylvie Constance de la cafétaria pour sa contribution essentielle à la réussite de l’événement.
Notons que cette journée contribue, tout comme la plantation de patates douces dans le lycée, à l’Objectif de Développement Durable numéro 12 des Nations Unies (ODD12 : « Production et consommation responsables »).
Le concours du « Parterre de patates douces le plus productif » est un des projets de notre Territoire en Démarche de Développement Durable (T3D) pour cette année 2024-2025. Ce concours a été une opportunité pour créer du lien entre plusieurs établissements.
Les participants :
– Deux lycées : Maison Blanche et Evariste De Parny
– Deux collèges : Plateau Caillou et Maison Blanche
– Deux écoles élémentaires : Carrosse et Jacques Poustis (ex Fleurimont2)
Il s’agit de mettre en place une plantation de patates douces sur une surface réduite (1.80m x 1.40 m ou surface équivalente) à partir de 2kg de patates douces et en n’utilisant que des matériaux que l’on trouve dans l’établissement. La récolte se fera fin avril 2025. Les tubercules récoltés seront alors pesés et la comparaison des masses obtenues déterminera l’établissement gagnant.
Au lycée Evariste De Parny, quatre classes de seconde (204, 209, 210 et 216) ont participé à la réalisation de ce parterre de patates douces situé dans notre potager (entre les bâtiments L et K). Grâce au travail de nos élèves (encadrés par Mme Payet technicienne de laboratoire et Mme Hoareau professeure de SVT), nous avons pu : 1. Produire et fournir des boutures de patates douces aux deux écoles participant au concours
2. Prodiguer des conseils à trois établissements participant au concours pour une bonne fertilité du sol de leur potager (à partir d’analyses d’échantillons de leur sol)
Chaque classe a choisi son mode de communication avec un établissement donné. Ci-dessous leurs productions.
C’est ainsi qu’un projet de territoire a pu permettre de développer un esprit de partenariat (en lien avec l’ODD 17).
La 204 a choisi d’écrire une lettre aux élèves de l’école Jacques Poustis (ex Fleurimont 2):
La 210 a choisi d’écrire un mail aux élèves de seconde du lycée Maison Blanche:
Et la 209 a choisi d’envoyer une vidéo aux élèves de Plateau Caillou (scindée ici en 3 parties).
Nous attendons les réactions et les réponses des établissements partenaires!
Dans le cadre d’un concours « Le parterre de patates douces le plus productif », organisé au sein de notre T3D (Territoire en Démarche de Développement Durable) « De St Gilles au Guillaume », les élèves de quatre classes de seconde (204, 209, 210 et 216) ont mis en place une plantation de patates douces dans notre potager situé entre les bâtiments K et L.
La problématique a été de savoir comment faire pour avoir un bon rendement de patates douces alors que le sol apparaît compact et caillouteux.
Trois hypothèses ont été retenues et testées sur le terrain. Voici comment nous avons procédé :
1. Mise en germination des patates douces : chaque classe pèse 500g de patates douces et les met à germer dans une boîte avec du compost et de la terre. Dépôt sous le mur végétal pour profiter de l’eau d’arrosage excédentaire. + arrosages manuels ponctuels (en utilisant chaque fois que possible l’eau du bac de récupération du rejet du distillateur)
2. Partage de la surface à planter en 4 zones.
Chaque classe s’occupe d’une zone :
– une zone pour tester la nécessité d’un paillage
– une zone pour tester la nécessité d’un épierrage
– une pour tester la nécessité d’utiliser du carton
– une zone témoin
Chaque classe prépare le sol de sa zone en fonction de l’hypothèse testée.
Concernant le compost, il a été ajouté sur toutes les zones. C’était le seul engrais autorisé par le concours et dont la fabrication était locale.
Il a fallu renouveler sa production. Toutes les classes y ont contribué :
– fragmentation de déchets verts de la cour du lycée
– apports du contenu du bioseau du labo de SVT et de marc de café issu de différentes cafetières du lycée (infirmerie, administration, salle des BTS).
3. Plantation (vidéo réalisée lors de la plantation de la classe 216)
4. Développement au bout de 2 mois de plantation.
En parallèle, en cours de SVT, les notions de photosynthèse et de fertilité du sol ont été étudiées.
De plus, les élèves de 209 et 210 ont pu bénéficier de l’intervention de la société Permakiltir Réunion pour une analyse granulométrique du sol de notre potager et pour une information sur le processus de compostage.
Un exemple d’activité réalisée avec Permakiltir: le test du « boudin » avec la terre pour estimer sa proportion en argile.
Forts de toutes ces nouvelles compétences, les élèves ont pu analyser des échantillons de sol provenant d’autres établissements participant au concours et par la suite les conseiller pour améliorer la fertilité de leur terre. (voir article « Un concours de parterre de patates douces fédérateur»).
Dans le cadre de notre partenariat avec le lycée Jacobson de Seesen en Allemagne (en Basse Saxe), nous avons reçu en novembre dernier neuf jeunes Allemands accompagnés de leurs professeurs (Kevin Runschke et Sylke Besser). Cette visite de 11 jours dans notre île fait suite à la mobilité Erasmus de neuf de nos élèves en mars 2023 en Allemagne. L’ensemble de ces échanges se sont faits dans le cadre de la thématique du développement durable.
Retrouvez ici un bref résumé en images du séjour de nos amis allemands dans notre île :
Et voici la vidéo que les élèves allemands ont produite et qu’ils ont souhaité partager avec nous concernant leurs actions en faveur du développement durable dans leur lycée (les 37 premières secondes d’introduction sont en allemand puis la suite est en français):
L’année dernière, avec les éco-délégués nous avions déjà tenté de nous inspirer de ce qui nous avions vu en Allemagne pour l’appliquer à nos projets EDD au lycée ( Partage d’expériences d’idées écolo )et nous l’avons partagé lors de l’Erasmus day 2024 (photo).
Et ce n’est probablement que le début de fructueux échanges avec nos partenaires allemands en matière d’EDD !
Nous remercions une fois encore les neuf familles d’accueil réunionnaises qui ont contribué au succès de ce récent séjour de nos amis allemands. Martine Hoareau (professeure de SVT) et Frédérique Bonne (professeure d’allemand)
Au cours du premier trimestre, un ensemble de projets EDD et des sorties pédagogiques en SVT ont contribué à l’éducation à l’environnement d’au moins 120 élèves.
Projets en lien avec l’arboretum
• Notre arboretum continue à s’enrichir avec de nouveaux plants d’espèces indigènes grâce à nos éco-délégués encadrés par M. Doyard (référent EDD) et Mme Payet (technicienne de laboratoire).
• Par ailleurs, un atelier seconde intitulé « Patrimoine végétal et développement durable », mené par M. Soulier, a permis de sensibiliser une vingtaine d’élèves à la fragilité de notre biodiversité. Un herbier des espèces de notre arboretum a été réalisé et exposé au CDI.
Projets en lien avec le parterre de patates douces
• La participation de quatre classes de seconde (204, 209, 210 et 216) au concours du parterre de patates douces le plus productif (concours au sein du territoire « De Saint Gilles au Guillaume ») a été l’occasion pour les élèves de mettre en pratique leurs compétences et leurs connaissances de SVT pour mettre en place leur parterre, mais aussi pour conseiller les autres établissements participant au concours.
• Dans le cadre de ce projet, nous avons accueilli au lycée la société Permakiltir qui nous a aidé à réaliser une analyse du sol de la zone du potager et qui nous a initié au compostage.
La parterre de patates au mois de décembreAnalyse du contenu du composteurTest pour analyser la texture du sol
• Les élèves de 209 ont eu aussi droit à la réalisation d’une fresque de l’alimentation afin de comprendre les enjeux d’une alimentation « durable ». L’animation de cet atelier Fresque de l’alimentation a été animé par Mme Moulin, enseignante au lycée hôtelier Christian Antou.
• Ce projet « patates douces » s’inscrit en effet dans l’ODD 12 (consommation responsable) et se poursuivra dans les semaines à venir par une sensibilisation à la consommation locale.
Découverte des écosystèmes réunionnais et de leurs problématiques Des sorties pédagogiques
• En sortie à la ravine St Gilles, les élèves de 216 ont pu bénéficier des informations de la fédération de pêche sur la faune de nos cours d’eau et d’assister à une méthode pour inventorier poissons et crustacés par la pêche électrique. Ils ont confronté les résultats de cette méthode d’échantillonnage avec les résultats obtenus par la technique de l’ADN environnemental fournis par l’école Carrosse qui avait travaillé il y deux ans avec le laboratoire Spygen (projet de territoire). Outre l’aspect scientifique, cette sortie aura aussi été exploitée en cours de français : la ravine St Gilles a été en effet source d’inspiration pour des poètes réunionnais. Il est à noter que le professeur de lettres, M. Gérodou, aussi expert en botanique, a été d’une d’une aide précieuse à la préparation de cette sortie !
• Les élèves de 204 quant à eux, ont partagé le bus avec nos amis allemands en mobilité Erasmus, pour une sortie commune au volcan (le matin) et une visite de la cité du volcan (l’après-midi). Ce fut l’occasion d’observer une diversité d’écosystèmes le long de la route du volcan, d’avoir quelques explications sur la formation des remparts, de comprendre les étapes de la colonisation d’une coulée de lave par la végétation mais aussi de se rendre compte des impacts du tourisme sur les écosystèmes. D’autres modalités d’étude des écosystèmes réunionnais
• Atelier « Fresque de la biodiversité » pour les élèves de 210 avec l’intervention de l’association Bioma.
Un exemple de fresque
• Pour les 209 : Exploitation du site internet conçu par les élèves de troisième du collège Plateau Caillou sur la savane du Belvédère » savane-de-plateau-caillou-1.jimdosite.com » en vue d’une complétion de l’étude menée. (Projet de territoire)
PROJET ENRICHISSEMENT DE LA BIODIVERSITE DE NOTRE ARBORETUM (ODD 15)
En novembre et décembre 2024, dans le cadre de l’atelier des éco-délégués du lundi et du jeudi (12h-13h), Maël Payet, Célia Robert, Thomas Payet (classe de première), Kylian Villemin (classe de terminale) et Antonin Dupont (seconde) accompagnés de Romain Doyard (référent EDD) et d’Hélène Payet (technicienne de laboratoire) ont mis en terre douze nouvelles espèces :
Bois de demoiselle
– bois de demoiselle (Phyllanthus casticum)
– bois de nèfles (Eugenia buxifolia)
– bois de fer bâtard (Sideroxylum borbonicum)
– bois puant (ou bois pion) (Foetida mauritiana)
– grand natte (Mimusops balata)
– bois dur (Securinega durissima)
– ti bois de senteur (Croton mauritianus)
– bois de nèfles à petites feuilles (Eugenia buxifolia)
– Bois de lait des bas (Tabernaemontana persicariifolia)
– Bois de joli cœur (Pittosporum senecia)
– Bois de chandelle (Draceana reflexa)
– Bois noir des hauts (Diospyros borbonica )
La zone de notre arboretum se situe en contrebas des bâtiments de sciences (J, K et L). Il s’agit d’un arboretum patrimonial d’espèces indigènes et endémiques de la forêt semi-sèche de la Réunion.
Les plantations vont se poursuivre, bravo aux participants!
